L’abîme

Une chute sans fin dans une nuit sans fond, Voilà l’enfer.

Et encore, Victor Hugo n’a pas connu les LR… De Gaulle, Chirac, Sarkozy, Ciotti… de Charybde en Scylla, voici donc le sens de l’Histoire pour les Républicains ? Grâce au Crâne d’œuf mimosa, il semblerait que ce mouvement livré depuis pas mal de temps déjà aux pires « politocards » de l’hexagone a touché le fond avant d’exploser. Le psychodrame qui se joue dans ce qui reste de ce parti, qui, quoi qu’on en pense, est toujours resté attaché et fidèle aux valeurs de notre République, culmine dans le ridicule. Mais voilà Eric le Chauve, n’avait plus aucun pouvoir. Après ses échecs répétés face à la bastide Estrosi, chef d’un parti qui n’existe plus, voilà-t-il pas qu’il trouve une porte de sortie – dont il pense sans doute que c’est par le haut -, et surtout un siège de député et un portefeuille – ah ! Beauvau ! Son rêve ! -, en se ralliant à tout ce qu’il disait refuser, détester, agonir il y a peu encore, mais l’odeur d’une once de pouvoir le fait se renier sans vergogne : toute honte bue. Comme le dit le proverbe mongol : L’homme a quatre membres, le cinquième c’est la honte. Ciotti, barricadé dans les bureaux du 4, place du Palais-Bourbon, arcbouté à son fauteuil, se prend pour Mirabeau – et franchement il a pas la carrure -, et son célèbre je n’en sortirai que par la force des baïonnettes. Décidément, ce petit, tout petit fasciste d’opérette, de méprisable, le voilà bientôt invisible.

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